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Catalogue KarYair Voyage Edition

Voyage d'une femme au Spitzberg (L. d'AUNET)
Lorsque le 17 juillet 1839, le vaisseau La Recherche quitte Hammerfest, dernier port accessible par « vapeur » au nord de la Norvège, avec de nombreux scientifiques à son bord, il compte également un passager peu ordinaire : une jeune femme de 19 ans, volontaire pour rejoindre le Nord avec son futur mari, membre d’équipage lui aussi. Léonie d’Aunet s’est lancée dans une aventure que peu de femmes avant elle ont osé entreprendre : rallier le Spitzberg, proche du pôle Nord, avant de redescendre par la Suède et la Finlande. Un voyage durant lequel ses lettres à son frère constituent l’unique lien qui la relie au monde qu’elle a quitté, et qu’elle publiera en 1854 dans un livre qui n’a de cesse depuis de ravir un public avide d’horizons lointains.
L'apôtre des cannibales (M. LELIEVRE)
John Hunt, pasteur méthodiste suisse qui se destine à l'évangélisation de l'Afrique, voit sa vie prendre un tournant qu'il n'attendaitpas lorsqu'on lui enjoint de gagner le Pacifique pour un archipel que bien peu d'Européens connaissent à l'époque. Le voilà embarqué dans l'aventure d'une vie, au milieu d'un des derniers peuples cannibales de la planète. Il leur voue le reste de son existence, se mêlant avec bienveillance et autorité à ceux qu'il tente de faire renoncer à leurs pratiques et coutumes. A travers le récit de sa vie, publié après sa mort par un autre pasteur prenant l'exemple de sa dévotion pour glorifier son Eglise, partez aussi loin qu'il était alors possible de le faire.
A travers l'Albanie (A. MEYLAN)
Né en 1840 dans le canton de Bernex, près de Genève, Auguste Meylan passe une grande partie de sa vie loin de chez lui. Reporter pour différents quotidiens francophones, il couvre de nombreux conflits, et meurt en 1897 d’une maladie contractée alors qu’il rend compte de la guerre entre la Grèce et la Turquie. De ses voyages à travers l’Europe il tire des récits courts, mais vivants, dont les titres seuls sont déjà un indice de ce désir inextinguible de poursuivre sa route sans jamais s’arrêter.
À travers l’Albanie, livré après son retour d’une terre déchirée par les guerres, nous plonge dans le chaos d’un conflit qui augure des difficultés et des tensions qui naîtront au tournant du XXe siècle dans cette région du monde.
Aventures péruviennes (P. MARCOY)
À l’âge de quinze ans, le jeune Laurent Saint-Cricq, futur vicomte du même nom, fait un séjour de trois ans aux Antilles, de 1831 à 1834. Enthousiasmé par cette découverte du Nouveau Monde, il se met à écrire et à peindre à son retour en France. Mais c’est son départ pour le Pérou, en 1840, qui le lance véritablement sur les chemins du monde. Pendant les six ans qu’il passera à sillonner en tous sens cette terre d’aventure, il se fait un nom qui fera presque oublier son véritable patronyme : Paul Marcoy est né, et c’est sous ce pseudonyme qu’il publiera plus tard les récits de ses escapades péruviennes. Jusqu’en 1874, il retournera à plusieurs occasions au Pérou, sans que l’on sache ce qui, dans ses livres, relève de son voyage initiatique ou des suivants.
Souvenirs d'un Sibérien (R. PIOTROWSKI)
Avant que l'URSS n'existe, les grands espaces de la Sibérie accueillaient déjà tout ceux que le pouvoir souhaitait éloigner. Ils furent nombreux, exilés et condamnés sans espoir de retour, ils furent peu à revenir. Moins nombreux encore ceux qui témoignèrent des conditions qui règnaient dans ces camps souvent ouverts, où la nature alentour à elle seule garantissait l'échec des évasions. Un exemple de cette littérature dite déportée (comme on l’appelle en Pologne par opposition à la littérature émigrée) est celle que  nous donne Rufin Piotrowski. Son livre ne se recommande pas seulement par la richesse des détails et l’ampleur de la composition, mais aussi et surtout parce que l’auteur est un Sibérien évadé.
Contes populaires russes (A. AFANASSIEV)
Le nombre des Skaskas, ou contes populaires, que, dans leurs longues veillées d’hiver, se racontent les paysans de la Russie, est considérable. À ne s’occuper que de ceux qui ont été recueillis par des écrivains russes tels qu’Afanasieff, Khudiakoff et autres, on en compte près de six cents. Souvent hérités d'une tradition aryenne plus ancienne, ils ont été profondément modifiés au souffle du christianisme naissant. Nés sous des latitudes plus chaudes, ils ont changé leur robe aux éclatantes couleurs contre un vêtement de glave et de frimas pour devenir le souffle d'une âme slave qui imprègne tout un peuple.
Chez les cannibales de Bornéo (C. A. BOCK)
Explorateur norvégien, rompu aux relations diplomatiques, Carl Bock a la chance, lors de son passage à Londres, de rencontrer le directeur de la Société zoologique, qu'il convainc de l'envoyer dans l'archipel malais collecter de nouveaux spécimens. Egalement désireux de découvrir les "hommes à queue", potentiel chaînon manquant de l'évolution humain, il s'enfonce dans la jungle de Bornéo, accompagné du sultan de Kutai et de sa suite. Il remonte d'abord la Mahakam, avant de pénétrer le territoire des Dayaks, qui avaient jusqu'alors empêché tout Européen de violer leur territoire.
Au Caucase - Récits militaires (L. TOLSTOÏ)
Comme Pouchkine et Lermontov avant lui, Tosltoï participa aux campagnes caucasiennes d'une Russie en pleine expansion vers le sud. C'est donc d'expérience qu'il nous livre le récit de cette vie militaire, une lutte farouche contre un peuple devenu le symbole du réveil enflammé d'un Islam fanatisé. Face aux atrocités des hordes sauvages de l'Imam Schamyl, Tolstpï reste pourtant critique de ses propres troupes, de ses travers et de sa brutalité. Et il se forge très tôt une conviction de non-violence et d'opposition à la guerre, un sujet qui jalonne pourtant l'ensemble de son oeuvre.
Nouvelles asiatiques (A. de GOBINEAU)
Plus connu aujourd'hui pour son Essai sur l'inégalité des races humaines, Gobineau n'en fut pas moins un esprit brillant, dont le style fut loué à l'égal de celui de Balzac ou Stendhal. Ayant effectué une grande partie de sa vie politique en tant que diplomate, il s'inspira de ses longs séjours , notamment en Perse, pour s'attacher à la description de culture qu'il sut paradoxalement aimer et décrire avec force admiration. Ses Nouvelles asiatiques, écrites sur le tard, constituent une oeuvre remarquable et majeure de sa production variée et riche.
Contes et fables (L. TOLSTOÏ)
Dans l'oeuvre de Tolstoï, ce livre de contes et de fables à l'attention des enfants qu'il souhaitait ardemment éduquer à la lecture peut sembler une parenthèse d'importance relative. C'est pourtant celui que l'auteur lui-même portait au pinacle de sa production monumentale. Lorsqu'il ouvrit une école pour enfants dans son domaine de Iasnaïa Poliana, ce fut pour leur transmettre son regard sur la vie, entre nihilisme objectif et humanisme confiant, qu'il se mit à écrire ces brèves histoires. Lui dont on crut longtemps qu'il fallait être slave pour goûter la richesse de son écriture nous prouve ici que le sens du texte est universel quand il s'adresse à l'humanité.
Les explorations françaises depuis 1870 (P. GAFFAREL)
A la fin du XIXe siècle, la conquête de nouveaux territoires, convoités par la France qui ne veut pas se laisser ses rivaux européens la distancer dans la course qui fait rage, est souvent le fait de personnages hauts en couleurs, partis bien souvent ouvrir des voies commerciales avant de songer à la gloire de la découverte.Inonder le Sahara ? Le traverser en chemin de fer ? Pour ces aventuriers du bout du monde, rien d'impossible si cela permet de s'emparer des richesses de ces terres promises.
La chaumière africaine (C-A. DARD)
Charles Picard, greffier-notaire, enregistra la capitulation du Sénégal en 1809. Le pays rendu à la France en 1815, il embarque de nouveau, avec ses enfants, à bord de La Méduse. Lors du célèbre naufrage, c’est à bord du canot major que la famille parvient à rejoindre la côte. Pourtant ni la tempête, ni la faim, ni la chaleur ne leur seront épargnés. Des neuf membres décimés par la maladie, trois seulement survivent, dont la jeune Charlotte-Adélaïde. Le récit qu’elle fait de cette épreuve ne l’empêchera pas de développer pour cette terre l’amour que lui portait déjà son père. Elle s’éteint à Saint-Louis le 2 novembre 1862.
Voyage en Mésopotamie (E. FLANDIN)
Eugène Napoléon Flandin, peintre orientaliste, a déjà frôlé la mort au Moyen-Orient lors d’un précédent séjour de deux ans, sous les ordres d’un diplomate peu rompu aux usages de la Perse. Il participe pourtant à une seconde mission, pendant laquelle, durant six mois, dans des conditions difficiles, il dessine les ruines du site de Khorsabad, près de Mossoul, dans le nord de l’Irak moderne. Persuadé, devant la beauté des sculptures et bas-reliefs, d’avoir trouvé l’ancienne Ninive assyrienne, il publiera ses travaux et le récit de cette expédition en 1850 et 1861.
En Asie centrale à la vapeur - Tome 1 (J-N. NEY)
Parti de Paris pour Samarkand, et retour, en 43 jours, Jules-Napoléon NEY lance le tourisme ferroviaire. Pour atteindre cette Asie centrale sur une ligne qui doit encore être terminée sur les dernières centaines de kilomètres, il ne se départit pas de son second degré dans des situations qui aurait usé les nerfs du plus courageux des explorateurs. Fort d'une érudition qu'il partage avec nous sans jamais alourdir son récit, il nous fait voyager à ses côtés dans ce périple extraordinaire.
En Asie centrale à la vapeur - Tome 2 (J-N. NEY)
La seconde partie du voyage de J-N. NEY, parti de Paris pour Samarkand, et retour, en 43 jours. L'aube d'un tourisme ferroviaire qui après lui connaitra un essor considérable. Pour atteindre cette Asie centrale sur une ligne qui doit encore être terminée sur les dernières centaines de kilomètres, il ne se départit pas de son second degré dans des situations qui aurait usé les nerfs du plus courageux des explorateurs. Fort d'une érudition qu'il partage avec nous sans jamais alourdir son récit, il nous fait voyager à ses côtés dans ce périple extraordinaire. 
Le Robinson des sables du désert (C. H. MIRVAL)
Jean-Baptiste-Joseph Champagnac (1798-1858) est un littérateur, un auteur prolifique de manuels pédagogiques, moraux et de récits de voyages pour la jeunesse. Sous le pseudonyme de Mirval, il livra son Robinson des sables du désert pour offrir aux lecteurs de l'époque le tableau résumé des curiosités naturelles, des mœurs, usages et coutumes de ces contrées peu connues. Avec le recul des siècles, cette vision de l'Afrique fantasmée a perdu un peu de sa vérité, mais reste pour les plus jeunes d'une lecture agréable.
Au Sahara: un mois dans le sud de l'Atlas algérien (E.C. d'ALVIELLA)
En partant de Constantine, le comte d’Alviella traverse les monts Aurès pour rallier Biskra, une des trois portes du désert algérien. À partir de là, en caravane, il rejoint Touggourt en longeant les chotts que les Français avaient dans l’idée de transformer en mer intérieure. Il a alors 27 ans, et est à l’aube d’une carrière politique et professorale. Président de la Société royale belge de géographie, de l’Académie royale de Belgique, il enseigna aussi l’histoire des religions à l’Université libre de Bruxelles.
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